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Peut-on prévenir Alzheimer ? Ce que dit la recherche

Peut-on prévenir Alzheimer ? Ce que dit la recherche

Catégories : Aidants , Bien être de la personne âgée , Santé
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Chaque 21 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, des milliers d’initiatives voient le jour pour sensibiliser le grand public à cette pathologie neurodégénérative qui touche plus de 55 millions de personnes dans le monde. Au-delà de la compassion et de la solidarité, cette journée est aussi l’occasion de faire le point sur une question cruciale : peut-on prévenir la maladie d’Alzheimer ?

Une maladie encore incurable, mais pas inévitable ?

Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer reste incurable, et aucun traitement ne permet de stopper sa progression de manière significative. Pourtant, les chercheurs sont de plus en plus nombreux à penser que certains facteurs de risque sont modifiables, et que la prévention joue un rôle majeur.

Selon un rapport de The Lancet Commission (2020), jusqu’à 40 % des cas de démence pourraient être retardés, voire évités, en agissant sur douze facteurs de risque identifiés, notamment :

  • l’hypertension,

  • l’obésité,

  • la sédentarité,

  • la dépression,

  • le tabagisme,

  • le diabète de type 2,

  • la faible stimulation cognitive,

  • l’isolement social,

  • la perte auditive non corrigée.

Ces éléments n’agissent pas seuls, mais leur effet cumulatif peut fragiliser le cerveau à long terme.

Le rôle essentiel de l’hygiène de vie

Les études convergent vers une idée forte : ce qui est bon pour le cœur est aussi bon pour le cerveau.

? Alimentation : un régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons gras et huile d’olive, semble associé à un risque réduit de déclin cognitif.

? Exercice physique : une activité régulière (marche, vélo, natation) améliore la vascularisation cérébrale et stimule la neurogenèse.

? Sommeil : un bon sommeil permet d’évacuer les déchets du cerveau, dont les fameuses plaques amyloïdes associées à Alzheimer.

? Stimulation cognitive et sociale : lire, jouer à des jeux de réflexion, apprendre une langue ou maintenir des liens sociaux sont autant de manières de “faire travailler” son cerveau.

La prévention, une stratégie à long terme

Il est important de noter que la maladie d’Alzheimer s’installe silencieusement pendant 10 à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes. D’où l’intérêt de commencer tôt, parfois dès la quarantaine, à adopter des habitudes favorables à la santé cérébrale.

Des programmes de prévention, comme le projet FINGER en Finlande, ont montré qu’un accompagnement intensif sur l’alimentation, l’activité physique, la stimulation cognitive et la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire pouvait ralentir le déclin cognitif chez les personnes à risque.

La Journée mondiale d'Alzheimer : un appel à agir ensemble

Le 21 septembre est plus qu’un rendez-vous symbolique : c’est un appel à la mobilisation collective. Sensibiliser, informer, soutenir les malades et leurs proches, mais aussi promouvoir la prévention : autant de combats que nous pouvons tous mener.

Il ne s'agit pas de promettre un avenir sans Alzheimer, mais de gagner du temps sur la maladie, de retarder son apparition, et d’offrir aux générations futures une meilleure qualité de vie.

À retenir :

  • On ne guérit pas Alzheimer, mais on peut réduire les risques.

  • Une bonne hygiène de vie (alimentation, sport, sommeil, stimulation cognitive) est cruciale.

  • Agir tôt est essentiel, même avant les premiers symptômes.

  • Le 21 septembre est l'occasion d'en parler, d'agir, et de soutenir la recherche.

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